Seul le 1er mai est un jour obligatoirement chômé et payé (Article L.3133-4 du Code du travail) (sauf pour les entreprises ne pouvant arrêter leur activité).
En effet, les autres jours fériés peuvent être travaillés car ils ne sont pas sujet à un repos obligatoire imposé par la loi.
En principe, les jours fériés travaillés dans l’entreprise doivent être définis par l’employeur en accord avec la convention collective applicable.
Il convient donc d’examiner votre convention collective applicable pour déterminer si pour le jour en question l’employeur a la possibilité de faire travailler ses salariés et déterminer le montant de la rémunération applicable dans ce cas-là.
En effet, aucune majoration de salaire n’est prévue par la loi mais les conventions collectives prévoient souvent, des dispositions plus favorables.
Enfin, pour répondre à votre question, refuser de travailler pendant un jour férié non chômé, constitue une absence irrégulière qui peut être sanctionnée. Votre employeur a la possibilité de retenir sur votre salaire mensuel la fraction correspondant aux heures non effectuées en raison de votre absence non autorisée et peut même vous adresser une sanction pour absence injustifiée.