En 2014, les CDD ont représenté près de 13,8% des salariés des TPE, contre 7,6 % de ceux des entreprises de 10 salariés ou plus, soit près du double. Dans 46% des cas, il s’agissait d’emplois aidés, indique le service de statistiques du ministère, la Dares. Ces contrats de travail sont dits « aidés » parce qu’ils sont financièrement soutenus par l’État. L’employeur bénéficie pour chaque embauche sous ce type de contrat soit d’allègements de cotisations sociales, soit d’aides à la formation ou encore de subventions à l’embauche. Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation représentent la grande majorité de ces emplois aidés dans les TPE (77,9% au total en 2014, 65% pour les contrats d’apprentissage et 12,9% pour les contrats de professionnalisation).
Plus du quart des emplois aidés se trouvent dans les TPE
L’industrie et le bâtiment ont particulièrement recours à l’apprentissage et le tertiaire aux contrats de professionnalisation, en particulier dans les secteurs de l’assurance, de la finance et de l’immobilier. Au total, plus du quart des emplois aidés, à savoir 225 000 salariés, se trouvent ainsi dans les TPE.
Par ailleurs, si la durée de travail hebdomadaire pour les salariés des TPE à temps complet est supérieure de près d’une heure à celle constatée dans les entreprises de dix salariés et plus (36,2 heures contre 35, 6 heures), le temps partiel y est plus fréquent : il concerne 28,3% des salariés, contre 16% dans les plus grandes entreprises. La proportion grimpe jusqu’à 39,5 % dans les entreprises qui n’emploient qu’un salarié, alors qu’elle est de 15% dans les entreprises de plus de 100.