L’Usine Nouvelle
Plus de 4,5 millions de personnes travaillant pour un particulier ou dans une entreprise de moins de 11 salariés sont appelées à aller voter dès le 30 janvier pour leurs représentants syndicaux. L’enjeu de ce scrutin est important pour ces salariés ainsi que pour la représentativité des syndicats au niveau national. [...] Or, ce décompte permettra de mesurer le poids de chaque organisation reconnue comme représentative et autorisées à signer des accords nationaux : et du coup, mieux vaut faire attention car l’Usine nouvelle indique que si la CFDT franchit la barre des 30 %, elle pourra signer seule. C’est pourquoi on ne saurait trop inviter à voter FO afin de donner du poids aux droits des salariés concernés ! car, comme l’indique l’Usine nouvelle Au niveau des branches professionnelles, les nouveaux équilibres permettront aux syndicats de signer ou non des accords portant notamment sur la pénibilité, le temps de travail, les grilles salariales, les conventions collectives. Beaucoup de grands sujets pour un petit bulletin en pleines Fêtes.
L’Obs
De plus et c’est une première, cette année, le scrutin vise à mettre en place les futures commissions paritaires régionales (CPRI), les Commissions paritaires régionales interprofessionnelles, qui à partir de juillet prochain vont défendre et conseiller les salariés mais aussi les entrepreneurs de TPE. Chaque CPRI, une par région, comptera 20 membres : 10 employés et 10 employeurs, avec une parité hommes-femmes.
La Dépêche
Des commissions multitâches qui auront pour rôle de représenter, défendre, faciliter la résolution des conflits et conseiller les salariés, ainsi que les entrepreneurs. Le résultat du scrutin sera également utilisé pour désigner les conseillers prud’homaux, qui étaient jusqu’à présent élus au suffrage direct. Enfin, il participera au calcul de la représentativité (plus de 8 % de l’audience) des grands syndicats nationaux, actuellement au nombre de cinq (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC), qui sera dévoilé en mars 2017. En pleine fièvre électorale.
Le Parisien
Et pourtant, C’est l’élection oubliée des Français. Prise en sandwich entre les primaires de la droite et de la gauche en vue de la présidentielle, les élections professionnelles dans les petites entreprises ne soulèvent pas les foules. A tort ! Coiffeurs, secrétaires médicaux, jardiniers, salariés du commerce de proximité et de l’artisanat... [...] Je ne suis pas très optimiste pour le taux de participation, s’inquiète Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière. Car, contrairement aux élections professionnelles dans les entreprises de plus grande taille (élections des membres du CE) qui se sont étalées entre 2013 et 2016, celles dans les TPE sont généralement peu mobilisatrices. D’autant plus quand elles se déroulent pendant la trêve des confiseurs.
La Croix
Effectivement, en 2012, le premier scrutin avait été marqué par une forte abstention, de l’ordre de 90 %. Nous avons beaucoup de difficultés à entrer en contact avec ces salariés qui sont disséminés et isolés, assure un responsable de la CFTC.
L’Humanité
Des enjeux difficilement mobilisateurs, sur lesquels les syndicalistes n’insistent pas forcément. La plupart des salariés que nous rencontrons n’ont jamais vu un syndicaliste de leur vie, ils sont plutôt contents de nous voir mais demandent ce qu’on peut faire pour eux, constate Christophe Dague, de la CFDT. Nous en profitons plus pour présenter la CFDT et les droits des salariés. Mais on s’adapte aux situations et à leurs questions. Chez FO, on insiste surtout sur l’importance de voter et de se rapprocher d’un syndicat, Comme il n’y a pas de délégués dans ce type d’entreprises, ces salariés sont esseulés, livrés à eux-mêmes et à M. Google quand ils ont un problème. On leur explique qu’il existe un syndicat non dogmatique qui se met à leur service pour leur apporter des conseils, des informations sur leurs droits, sur la convention collective. Ensuite, seulement, on pourra aller vers des revendications sur le pouvoir d’achat et les conditions de travail, explique Jérôme Capdevielle, responsable FO pour les Pyrénées-Orientales.
Libération
Au-delà de ce vote, c’est la place des grandes centrales sur l’échiquier syndical qui se joue. Les résultats dans les TPE entrent en effet, avec les élections des comités d’entreprise (CE) et délégués du personnel (DP) des autres entreprises, dans le calcul de la représentativité globale au niveau national, réalisé tous les quatre ans. Quatre ans, ça peut être long. Et ça peut ne pas être tous les jours la fête.
Dès aujourd’hui et jusqu’au 13 janvier votez par courrier ou par internet sur le site https://t.co/qbwJhYenLj
Donnez du poids à vos droits ! pic.twitter.com/Z0qzcxjZ58
— InFO TPE (@infotpe) December 30, 2016