Tout d’abord, un employeur ne peut licencier un salarié déclaré inapte que s’il existe une impossibilité de reclassement ou si le poste proposé a été refusé par ce dernier (Article L. 1226-2-1 ; L.1226-12 du code du travail).
Ainsi, dans le cas d’un contrat à durée indéterminée, si les conditions sont réunies et que la salariée est licenciée pour inaptitude, elle aura le droit à :
• une indemnité compensatrice de préavis (puisque le préavis ne sera pas effectué, la date de notification du licenciement étant la date de rupture du contrat de travail) (Article L.1226-14 du code du travail).
• une indemnité spéciale de licenciement d’un montant au moins égal au double de l’indemnité légale de licenciement (à condition que la salariée remplisse la condition d’ancienneté de 8 mois) (Article L.1226-14 du code du travail). L’indemnité sera calculée selon les modalités de l’article L.1234-9 du code du travail.
• l’allocation chômage d’aide au retour à l’emploi (avec prise en charge dès le lendemain de la notification du licenciement), à condition de justifier d’un nombre de jours de cotisation suffisants (Article 3 de l’annexe au Décret n°2019-797 du 26 juillet 2019 relatif au régime d’assurance chômage, modifié par le décret n°2019-1106 du 30 octobre 2019).
Dans le cas d’un contrat à durée déterminée, si les conditions sont réunies et que la salariée est licenciée pour inaptitude, elle aura le droit à :
• une indemnité spéciale de licenciement d’un montant au moins égal au double de l’indemnité légale de licenciement (Article L.1226-20 du code du travail).
• Une indemnité de précarité de 10 % de la rémunération brute totale (Article L.1243-8 du code du travail)
• l’allocation chômage d’aide au retour à l’emploi (avec prise en charge dès le lendemain de la notification du licenciement), à condition de justifier d’un nombre de jours de cotisation suffisants (Article 3 de l’annexe au Décret n°2019-797 du 26 juillet 2019 relatif au régime d’assurance chômage, modifié par le décret n°2019-1106 du 30 octobre 2019).