Sauf dispositions particulières de votre contrat de travail, votre employeur ne peut sans votre accord diminuer votre temps de travail et votre rémunération. Vous êtes donc fondée à lui demander de vous rémunérer selon les conditions prévues au contrat de travail.
Pour ce qui concerne le préavis, il est de deux mois pour une ancienneté supérieure à deux ans. Si vous refusez de l’effectuer, l’employeur sera fondé à vous demander une indemnité correspondant aux salaires qui auraient dû être payés pendant cette période.
S’agissant des temps de trajet et de l’indemnisation kilométrique, je vous reproduis ci-dessous les dispositions de la convention collective correspondantes :
e) Temps de déplacement entre deux lieux d’intervention
Le temps de déplacement professionnel pour se rendre d’un lieu d’intervention à un autre lieu d’intervention constitue du temps de travail effectif lorsque le salarié ne peut retrouver son autonomie.
En cas d’utilisation de son véhicule personnel pour réaliser des déplacements professionnels, le salarié adroit à une indemnité qui ne peut être inférieure à 12 centimes d’euros par kilomètre.
f) Temps entre deux interventions (1)
Les temps entre deux interventions sont pris en compte comme suit :
- en cas d’interruption d’une durée inférieure à 15 minutes, le temps d’attente est payé comme du temps de travail effectif ; -en cas d’interruption d’une durée supérieure à 15 minutes (hors trajet séparant deux lieux d’interventions), le salarié reprend sa liberté pouvant ainsi vaquer librement à des occupations personnelles sans consignes particulières de son employeur n’étant plus à sa disposition, le temps entre deux interventions n’est alors ni décompté comme du temps de travail effectif, ni rémunéré.
Une journée de travail comporte un maximum de quatre interruptions.