Si pour l’essentiel l’activité consiste en un travail au domicile des particuliers, les tâches – les « métiers » en réalité – sont variées et peuvent demander des qualifications spécifiques. On ne s’improvise pas « garde d’enfant », ou garde de personne malade ou âgée dépendante ! Pas plus que professeur d’appoint pour l’aide scolaire aux élèves de primaire, de collège, de lycée voire à des étudiants.
Le jardinage comme le ménage, ou encore les courses pour le compte d’un particulier peuvent demander une connaissance a minima des outils, des produits ou encore d’avoir quelques notions de diététique alimentaire.
Une fédération d’employeurs
On doit donc désormais parler d’une véritable profession.
D’ailleurs, de leur côté, les employeurs se sont organisés avec la création de la FEPEM (Fédération des particuliers employeurs de France), qui a plus de soixante ans d’existence. La FEPEM est notamment l’interlocuteur des syndicats de salariés pour la négociation de la convention collective nationale des salariés du particulier employeur.
Et les vacances, ça se passe comment ?
Les salariés employés par un particulier bénéficient de 2,5 jours de congés toutes les quatre semaines de travail effectif chez un même employeur, quel que soit leur temps de travail. Sauf accord, la date des congés est fixée par l’employeur, au moins deux mois à l’avance. Quand l’activité est rémunérée par Cesu, les 10 % de congés payés sont compris dans le salaire. Depuis juin 2015, à partir de 32 heures de travail par semaine, la rémunération des congés peut être versée en une fois. FO revendique un versement au moment des congés, quelle que soit la durée de travail, pour éviter les semaines sans salaire.
FO défend la santé au travail
Une négociation sur la santé au travail a été lancée il y a quatre ans entre les syndicats et les employeurs de la branche. En matière de prévention, FO revendique le respect de la visite médicale d’embauche et des visites régulières, ainsi que du matériel adapté chez l’employeur pour prévenir les risques d’accident du travail. Elle demande que les salariés soient formés en amont pour apprendre les bons gestes. En cas d’inaptitude, FO revendique un accompagnement adapté. Le licenciement pour inaptitude doit s’accompagner d’une reconversion pour permettre au salarié de trouver un autre emploi.