Les assistantes maternelles se mettent à la page à Furiani

Par Julian Mattei

Furiani

Manque d'informations sur les contrats de travail, méconnaissance des formations, des certifications, baisse de l'activité... Malgré les évolutions de ces dernières années, la profession d'assistante maternelle demeure encore un métier précaire qui, dans une situation de flou administratif, commence à peine à voir ses conditions de travail encadrées.

"On est toujours un peu dans le brouillard", confie Isabelle Borchi, assistante maternelle qui officie depuis 2006 à Monticellu, en Balagne.

Comme elle, une vingtaine de personnes de la profession, venues des quatre coins de l'île, ont répondu à l'appel de la fédération générale des travailleurs de l'agriculture, de l'alimentation, des tabacs et des activités annexes de Force ouvrière (FGTA FO), qui a organisé hier à l'Igesa de Furiani son premier colloque en Corse dédié aux assistantes maternelles.

Ou plus précisément aux multiples problématiques qui entourent cette profession qui compte, grosso modo quelque 320 000 personnes en France, contre 500 pour la Haute-Corse et 300 pour la Corse-du-Sud.

L'objectif de la journée ? "Expliquer aux assistantes maternelles quels sont leurs droits, et la nécessité pour elles d'avoir un contrat de travail, détaille Véronique Delaitre, référente nationale FGTA-FO pour les assistantes maternelles. Il y a une certification qui existe dans le métier depuis 2009, des droits à la formation continue reconnus depuis 2007, et il faut les faire connaître auprès du plus grand nombre. Nous sentons qu'il y a un besoin d'informations".

[...] lire l'intégralité de cet article dans Corse-Matin du 27 juin